Mais pourquoi une galerie “virtuelle” ?
L’idée est venue au début du premier confinement en mars dernier. Fin 2019, j’étais invitée à participer à une “vraie” expo, dans une “vraie” galerie parisienne avec ma série “Primal” en Mars 2020 dans le cadre des évènements artistiques pour le mois de la femme.
Un grand honneur et un plaisir de participer à l'exposition “photographEs” avec d'autres femmes artistes dans un beau lieu parisien. Le vernissage a eu lieu tout début mars - avec beaucoup de monde - dans un climat d'inquiétude par rapport à la situation sanitaire. Quelques jours plus tard le confinement a été annoncé en France. La galerie a fermé ses portes et toute l’exposition s’est retrouvée enfermée dedans….
Un grand honneur et un plaisir de participer à l'exposition “photographEs” avec d'autres femmes artistes dans un beau lieu parisien. Le vernissage a eu lieu tout début mars - avec beaucoup de monde - dans un climat d'inquiétude par rapport à la situation sanitaire. Quelques jours plus tard le confinement a été annoncé en France. La galerie a fermé ses portes et toute l’exposition s’est retrouvée enfermée dedans….
J’ai cherché longtemps sur internet, discuté avec des amis photographes spécialistes des techniques 3d, exploré des possibilités techniques et des plateformes permettant de partager des images.
Ma galerie virtuelle en 3d “slowART” a été le fruit de ses recherches.
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Depuis j’ai proposé 3 expositions collectives, chacune avec deux artistes invités et mon travail personnel.
- En Mai 2020 : “Le printemps de tous les possibles” / “Spring, in the times of Corona” partageant la scène avec Hanni K., photographe et artiste visuelle allemande et Susan Hayek en Californie.
- En juillet 2020, j'ai proposé l'exposition “Rencontres”, les miennes, les nôtres, même à distance... avec 2 photographes ami-e-s, Carole Letanneur et Gilles Lange.
- En décembre, “mur.mur” / “if walls could talk”, toujours avec une idée de confinement derrière les belles couleurs et l’absence d’humain dans ces belles images avec 2 artistes que j’admire depuis plus de 10 ans, Thierry Cariou basé à Nantes et Gil Walker en Afrique du Sud.
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La question m'a été souvent posée. Est ce que ce type d’exposition peut remplacer une “vraie” exposition? Non, évidemment. Une galerie virtuelle ne peut pas remplacer les rencontres réelles lors d’un vernissage, ni l'émotion de voir en vrai et en grand un tirage sur le mur, le papier de choisir papier, le ressenti des textures, ...
Mais cela peut complèter une "vraie" exposition en temps "normal" et donner à "voir", provoquer des échanges en ces temps de distanciation sociale....
Mais cela peut complèter une "vraie" exposition en temps "normal" et donner à "voir", provoquer des échanges en ces temps de distanciation sociale....
janvier 2021
